En voilà une belle initiative ! Les cadeaux offerts avec les menus enfants des géants des chaînes de restauration rapide « font du mal aux animaux et ils polluent les mers », dénoncent deux petites Britanniques à travers une pétition demandant aux chaînes de fast-food d’abandonner les jouets en plastique.
Cette dernière a recueillis pas loin de 300 000 signatures en quelques jours seulement.
Sont visés principalement les plus gros de la catégorie, à savoir Burger King et McDonald’s quant aux cadeaux offerts avec les menus pour enfants : « Les enfants ne jouent que quelques minutes avec les jouets en plastique qu’on nous donne. Après, on les jette, ils font du mal aux animaux et ils polluent les mers », expliquent les fillettes. En lançant cet appel au public dans l’émission de la « BBC War on Plastic », ces dernières espèrent retenir l’attention de Burger King et McDonald’s.
Un appel entendu
Un porte-parole de McDonald’s a assuré que la chaîne a ainsi décidé de réduire son utilisation du plastique, et d'installer des poubelles de tri sélectif au sein du parc.
Cependant, « La joie que procurent les jouets Happy Meal à de nombreuses familles n’est pas quelque chose qu’on peut ignorer », a ajouté le communicant. C’est pourquoi la réflexion s’est portée sur une alternative au plastique. Ainsi, le nombre de jouets en plastique devrait diminuer de 60 % grâce à leur remplacement par des livres, des jeux de société ou des objets en d’autres matières
Du côté de Burger King, ces derniers ont annoncé leur volonté de tester l’arrêt des jouets en plastique dans certains restaurants pilotes, tout en « travaillant au développement d’emballages et d’autres jouets plus écologiques car nous voulons que nos jeunes clients continuent à apprécier leur menu King Junior ».
Disneyland Paris supprime ses pailles en plastique et valorise le tri sélectif
Clap de fin pour les pailles chez Mickey. En effet, le parc d’attractions qui reçoit 15 millions de visiteurs par an a annoncé toute une série d’initiatives pour limiter son impact sur l'environnement, notamment en bannissant ses pailles en plastique.
Première destination touristique privée d'Europe, le site implanté à Marne-la-Vallée près de Paris est également le premier employeur «mono-site» de France, avec quelque 16.000 salariés.
«On est comme une ville», a résumé Nicole Ouimet-Herter, le «manager» en charge de l'environnement à Disneyland Paris, précisant ainsi que 19.000 tonnes de déchets ont été produites sur le parc l'an dernier.
Carton, verre, papier ou emballages: 20 catégories de déchets sont collectées via des poubelles de tri sélectif grande contenance avant d'être envoyées vers des entreprises spécialisées dans leur retraitement.
De plus, près de 8.000 tonnes d'autres déchets sont incinérés via le système de récupération d'énergie.
Les actions concrètes pour réduire l’impact sur l’environnement
Le parc de d’attractions de Mickey a désormais remplacé les pailles en plastique par des pailles en papier 100% biodégradables.
De plus, celles-ci sont distribuées uniquement sur demande des visiteurs, et non plus systématiquement avec les boissons qui les accompagnent.
Ensuite, les sacs en plastique systématiquement donnés en caisse aux visiteurs lors de leurs achats ont été remplacés par des sacs faits à 80% de matière plastique recyclé et sont payant.
Enfin, dans les hôtels du parc, les salles d’eau ont troqué les petits flacons individuels pour le gel douche ou le shampoing par de grandes bouteilles rechargeables.
Prochaine étape, l’implantation de panneaux solaires dans le parking visiteurs, dans le but d'augmenter le pourcentage d'utilisation d'énergies renouvelables, ce qui représente 10% de la consommation totale actuelle du site.
«On fait des actions concrètes pour réduire notre impact sur l'environnement, mais on a aussi une force d'émerveillement auprès des enfants. On veut avoir une influence positive sur eux pour qu'ils aient envie de prendre soin de la nature», souligne pour sa part Mireille Smeets, directrice RSE chez Euro Disney.